Bouan
Commandant Bouan
Geneviève LACQ, une amie de la famille établie dans le sud-ouest m'a communiqué sur le conseil de ma mère Nicole 3 cartes postales écrites par le Commandant BOUAN à son ami Louis BACHES. Excellents amis d'enfance, Roger et Louis qui habitaient à Mézin se retrouvaient très souvent chez Louis pour jouer au tennis dans la propriété des BACHES.
Louis devait disparaître en 1915 pendant la guerre. Roger, commandant du Bison, a disparu dans des conditions héroïques lors de la guerre de la Mer de Norvège en 1940.
Ces 3 cartes on été adressées il y a exactement un siècle : merci à Geneviève LACQ de nous permettre de partager ensemble ces émotions.
Babar
Les origines de la famille Bouan ?
Les choses progressent lentement mais sûrement sur la famille Bouan. Nous avons tous en mémoire le lien avec Agen. Mais c'est dans des petites communes aux alentours, que nous trouvons le berceau familial notamment à Poudenas et surtout à Sainte Maure de Peyriac.
Sainte-Maure de Peyriac et Poudenas à droite qui mérite une visite urgente.
Comme j'ai le souci de ne pas vous laisser sur votre faim, je vous livre ci dessous un lien qui vous confirmera la présence de Bouan à Sainte Maure de Peyriac dans un lieu-dit, que j'ai identifié de très longue date nommé Louspeyroux. La colonie de Poudenas est plus récente et provient de Sainte Maure :
En dehors des archives de l'Etat Civil qui sont progressivement en ligne, une autre piste de travail consiste à explorer, quand on peut y avoir accès, aux recensements quinquennaux de la population. J'aurai l'occasion de vous en dire plus dans les prochains articles. Ceux-ci permettent d'identifier les familles dans leur contexte quotidien et d'observer notamment les alliances familiales qui se constituent au gré des années.
Là encore, je vous donne un exemple du recensement de Poudenas en 1836 - page 13 : pour les esprits sensibles, je vous invite à chausser vos meilleures lunettes :
Babar
En évoquant Maurice Duruflé
En évoquant dans un article sur Georges Cathelat le compositeur Maurice Duruflé, rendu célèbre pour son illustre requiem d'inspiration grégorienne, l'occasion m'est donnée d'évoquer ma tante Anne-Marie Hardy née Bouan qui, élève du conservatoire de Paris, a suivi en 1956 les cours d'harmonie avec Maurice Duruflé, comme en témoigne la photo ci-dessous. Dans un prochain article nous aurons l'occasion d'évoquer son mari Jean-Louis Hardy, autre grand musicien, violoncelliste et chef d'orchestre.
Anne-Marie est en 3eme position en partant de la gauche.
1956 : classe d'harmonie de Maurice Duruflé au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.
Assis de gauche à droite : Francis Chapelet, Thérèse Brenet, Anne-Marie Bouan, X..., Odile Pierre, Reynard Giovaninetti.
( Coll. Thérèse Brenet )
L'occasion également pour conseiller aux jeunes talents de piano, de s'intéresser aux ballades enfantines publiées par Anne-Marie Bouan Hardy.
Lien commercial : Partition Anne-Marie
Babar
Le commandant Bouan
Roger Jean Adolphe BOUAN[1] est né le 9 avril 1892 à Agen (Lot-et-Garonne)[2], est décédé le 3 mai 1940 à Narvik, à l'âge de 48 ans[3]
[1] Note : Né à Agen, rue Montaigne, il avait passé sa première jeunesse à Agen, puis à Nérac et Sos jusqu'en 1904, élève au Lycée d'Agen de 1904 à 1908, élève au lycée de bordeaux de 1908 à 1910 et était entré à l'Ecole Navale à Brest en 1910. Embarqué sur différents navires : cuirassé « Mirabeau », contre-torpilleur « Voltigeur », croiseur « Pothuau », aviso « Meus »e, sous marins « Astrée » , « Sané » etc. Il a participé à la guerre de 1914-1918. En 1922 il est professeur d'électricité à l'Ecole de Navigation sous-marine de Toulon. En 1930, il effectue la première traversée de l'Atlantique en sous-marin (commandant du sous-marin « Vengeur », il dirigeait l'expédition du « Vengeur » et du « Redoutable ». En 1932, il assiste au procès du commandant du sous-marin « Prométhée » perdu corps et biens en cours d'essais et, en sa qualité de technicien éprouvé de la navigation sous-marine, apporte un témoignage très important. Il occupe ensuite différents postes, exerce plusieurs commandements, est promu capitaine de vaisseau en 1938 et de Paris où il était en 1939, il est désigné pour prendre le commandement du contre-torpilleur « Bison », puis commandant de la division « Bison », « Epervier », « Milan ». Ce sont alors les différents convois jusqu'à la campagne de Norvège où il trouve la mort, le contre-torpilleur « bison » étant coulé au cours d'une violente bataille aéronavale. L'amiral de la flotte, commandant en chef des forces Maritimes Françaises cite à l'Ordre de l'Armée de mer le contre-torpilleur « bison » pour les motifs suivants : 1ère citation : « commandé par le capitaine de vaisseau Bouan, a brillamment pris part aux opérations en mer du Nord et sur le côtes de Norvège sous les attaques violentes de la Luftwaffe » ; 2ème citation : « commandé par le capitaine de vaisseau Bouan, a glorieusement sombré au cours d'un violent combat avec un ennemi aérien. A poussé l'esprit offensif jusqu'aux dernières limites, tirant encore de ses pièces alors que, coupé en deux, envahi par l'incendie, il était près de couler bas ». En 1947, le nom de « sous-marin commandant Bouan » a été donné à un sous-marin (ex-allemand). Témoignages D'un de ses jeunes camarades du lycée d'Agen en décembre 1950 : Réputation de mathématicien hors pair. Grand travailleur, gros succès scolaires aussi bien à Agen qu'à Bordeaux. Aucune vanité, aucune affectation, grande simplicité… De ses subordonnés - d'un lieutenant de vaisseau du « Bison » en décembre 1952 : j'avais beaucoup d'affection pour lui. Il avait intérieurement consacré sa vie à la Marine. Il était bon. C'était un officier savant et pittoresque. Il avait un esprit profond comme j'imagine que JOFFRE en avait un. Il avait pour son métier un dévouement et un amour sans limite. Il unissait au plus belles qualités de l'esprit celles du cœur. D'un ex quartier-maître du « bison » rescapé : nous gardons en nous le souvenir d'un homme juste, aimé de tout son équipage. Nous l'avions suivi avec confiance dans cette campagne de Norvège. Suivre un tel chef a été pour nous tous un grand honneur. Pas un homme de notre contre-torpilleur « Bison » n'aurait hésité à se sacrifier pour sauver son commandant, car le marin se donne totalement à celui qui sait rester un supérieur incontesté et être quand même un véritable père de famille pour son équipage. De même après les cérémonies de 1954 Les quelques lignes écrites par mon camarade reflètent bien la physionomie et le cœur du commandant Bouan. Je vois que tous nous le jugions pareillement, simple dans ses relations, humain dans ses ordres et de ce fait il n'avait pas besoin de commander : simplement demander suffisait pour qu'il soit immédiatement suivi. De ses pairs : un sous marinier confirmé puisqu'il terminait son 2ème commandement de sous-marin, après avoir été professeur d'électricité à l'école de navigation sous-marine de Toulon et diplômé de l'école supérieure d'électricité. Travailleur acharné, devenu homme de science, étonnant savant, organisateur, imprégné de bienveillance pour le prochain. Tout au long de sa carrière des notes de ses chefs étaient élogieuses et pronostiquaient pour lui un grand avenir. La bataille de Namsos a été décrite par Georges Blond dans « L'épopée silencieuse » (La mort de Bison », par Jean Mauclère (la campagne du Bison) et d'autre auteurs. Ci-après un extrait de ce dernier ouvrage : Le 13 novembre arrive le nouveau commandant , capitaine de vaisseau Bouan, excellent homme, dont l'aspect débonnaire ne laisse pas tout de suite deviner la vaste culture scientifique. Administrateur modèle, ce savant officier, sorti de l'Ecole supérieure d'Electricité, possède d'exceptionnelles qualités de cœur et de jugement. C'est un homme profond, lucide et sage ; ne se satisfaisant pas d'exécuter scrupuleusement les ordres qui lui sont transmis, il ne vit que pour son métier de marin, en s'efforçant toujours de dissimuler ses belles qualités. Certains de ses officiers l'appariaient à JOFFRE et non sans raison. Après l'autre guerre, il avait réalisé la première grande croisière de nos sous-marins et avait réussi à faire marcher un matériel neuf et assez rétif (sous-marin « Vengeur »). Maurice BOUAN son frère, le 5 mai 1987 Le capitaine de frégate Roger Bouan s'illustra particulièrement au cours de la seconde guerre mondiale où il trouva la mort. Né à Agen en 1892 (ville marraine du bâtiment), spécialisé dans l'arme sous-marine, il commanda plusieurs submersibles. En 1939, il prit à Brest le commandement du Bison et de la onzième division de contre-torpilleurs. Envoyé en mer du Nord et en Norvège en avril 1940, ce bâtiment accomplissait des missions d'escorte des transports de troupe lorsqu'il subit de violentes attaques aériennes. Atteint par plusieurs bombes lors de l'évacuation de Namsos, le bâtiment poussa l'esprit combatif jusqu'aux dernières limites du possible puisque coupé en deux, envahi par l'incendie, il tirait encore de toutes ses pièces disponibles (3 mai 1940). Un sous-marin allemand de type U 510, saisi presque intact à la libération de Saint-Nazaire, a déjà porté ce nom. Ce navire resta en activité de 1945 à 1959.
Article wikipedia sur le bateau Article
Babar
Maurice Bouan et ses débuts dans la photo!
Maurice Bouan mon grand-père, née en 1896 et décédé en 1994, était un amateur passionné de photographie. Dans un article il s'était amusé à relater ses débuts dans ce monde magique de la boîte noire. Il avait toujours un appareil pour mesurer la luminosité avant de faire une photo et un carnet dans lequel il notait les paramètres de chaque photo qu'il prenait. J'imagine qu'elle aurait été son enthousiasme en voyant la révolution du numérique et des appareils d'aujourd'hui.
En attendant découvrez ses premiers pas!
Babar
Lien Bouan avec Jacques Dutronc
Il existe effectivement un lien indirect entre ces 2 familles par le biais de Marie-Josephe Depesseville épouse du Commandant Roger Bouan.
Vous trouverez l'explication de ce lien entre Valérie Bouan et le chanteur Jacques Dutronc. Le lien serait le même avec les fils de Gerard et Hélène Bouan.
Babar
Bienvenue à Octavie
Du nouveau chez Cédric et Sylvine Bouan domiciliés à Moscou avec l'arrivée d'Octavie le 16 juillet 2013 à qui nous souhaitons la bienvenue. Félicitations aux heureux parents et à sa soeur Armance.
Babar